[Ralltiir] Capitale de Ralltiir

Isïana et Blueen cherchaient depuis une dizaine de minutes un lieu où loger le temps qu'elle trouve des informations interressantes sur sa mission, ou non. Ralltiir avait été attaqué par les "Scélérats" deux semaines auparavant. Elle pourrait peut-être récupérée des données interressantes sur la planète. Même si les "Scélérats" sévissaient sur une zone assez large, comprise entre les mondes du Noyau et les Colonies, ils pouvaient avoir laisser des espions et des traîtres un peu partout, même aux mondes qu'ils avaient déjà attaqués. Après tout, pourquoi ne pas ré-attaquer une planète apeurée d'une nouvelle attaque?

Mais elle verrait cela plus tard. Ce qui l'interessait pour l'instant, c'était de trouver un endroit propre pour pouvoir se laver et vivre le temps de son séjour sur Ralltiir. Ses vêtements lui collaient à la peau et la gênaient énormément. Non pas à se mouvoir mais cela les démengeaient affreusement. Saleté de tissu! pensa-t-elle. Elle n'avait pas prévu de se fatiguer, sans quoi elle n'aurait pas pris un tissu qui grattait la peau quand il était trempé de sueur. Elle enleva son blouson, qu'elle calla sous son bras droit. De l'autre, elle portait son sac. Ses vêtements bleus, déjà sombre, paraissaient encore plus obscur qu'auparavant. Cela approchait presque du noir bleu.

Encore une dizaine de minutes après, Isïana trouva ce qu'elle cherchait. Une sorte de cantina auberge, nommée: "Aux Joyeux Voisins". Drôle de nom d'ailleurs. Celle-ci était assez grande et haute vue de l'extérieure. Elle regarda les différents écritos présents près de l'entrée. Elle pouvait loger et y laisser Blueen. Parfait! Elle entra, suivit de son R2. Elle examina la salle face à elle. Elle possédait des murs noirs et étaient éclairaient de faibles lueurs orangées laissant de nombreuses zones d'ombres. Le barman, ou plutôt la barwoman, se trouvait au centre de la pièce entourée par le comptoir en forme elliptique. Il s'agissait d'une Devaronienne. Il était rare d'en voir ailleurs que sur leur monde natal. Des clients étaient assis sur des hauts sièges près du bar et sirotaient, buvaient ou avalaient un nombre impressionnant de liquides différents. Des tables se trouvaient en suite tout autour du mur. Certains clients levèrent la tête à la vue de la nouvelle arrivante. Les humanoïdes présents fixèrent leurs regards un peu en-dessous de la tête d'Isïana. Occupée à trouver un lieu où résider un bon moment, la Twi'lek n'avait pas remarqué que la sueur qui avait trompée ses vêtements avaient également bien moullés sa silhouête. Ses deux poitrines étaient assez imposantes et attiraient les regards de certains clients. Cependant, Isïana ne fit comme si de rien n'était et se dirigea vers la barwoman. Des femelles Twi'leks et autres humanoïdes passaient et livraient les commandes demandées. Isïana s'approcha du comptoir. Ayant finalement fini ses commandes actuelles, la Devaronienne se tourna vers Isïana.

- Et qu'est-ce que je vous sers, Madame?
- Rien pour l'instant. J'aimerai avoir une chambre, avec mon droïde. C'est possible?
- J'ai une chambre de libre à l'étage. Votre droïde peut y monter?

Elle avait donc remarqué Bruenn, qui paraissait être un nain à côté des différents sièges présents au comptoir.

- Ce n'est pas un problème, merci.
- Dans ce cas. Vous voulez séjourner pour combien de temps?
- Je n'ai pas de durée précise. Demain comme dans trois semaines.
- Je vois. Le tarif est de 40 crédits la première nuit, ou le premier jour. Puis 10 crédits supplémentaires par journée passée. Vous me pairez dès que vous partirez. Mais n'essayez pas de me rouler!
- C'est compris.
- Il vaut mieux pour vous.


La Devaronienne prit une une clé en duracier se trouvant dans un tiroir du comptoir qu'elle tendit à Isïana. Elle lui montra les escaliers: au fond de la cantina. Elle avait la chambre 8-B. Elle mit la clé dans sa poche. Elle et Blueen partirent donc en direction du dit escalier. La majorité des clients avait repris leur discussion. Seuls un ou deux humanoïdes fixaient toujours la Twi'lek. Celle-ci prit la direction indiquée. L'escalier était plus ou moins dissimulé derrière le pan de mur noire du fond de la salle. Il y avait la place pour faire monter deux Wookies côte à côte. Sa chambre était au deuxième étage. De toute façon, il n'y avait que deux étages, plus le rez-de-chaussée. L'escalier montait droit jusqu'en haut. A mi-distance se trouvait un espace dans le mur gauche pour atteindre le premier étage. La marche le rejoignant était ainsi plus grosse et grande. Un petit couloir ammenait ensuite aux dix chambres présentes: cinq à droite et cinq à gauche. L'escalier et les étages étaient éclairées d'une étrange et faible luminosité orangée. La Twi'lek avait d'ailleurs remarqué qu'il n'y avait aucunes fenêtres ou espaces vitrés. Toute la luminosité de la cantina était artificielle. Cela donnait une étrange impression d'irréalité. Même si la Twi'lek avait connu des endroits plus étrange et morbide que celui-ci. Blueen avait allumé ses petits propulseurs, à faible puissance: suffisament pour pouvoir monter mais sans tout de fois faire un vacarme pas possible dans toute la cantina.

Ils arrivèrent finalement au second étage. Ils ne pouvaient plus monter plus haut, de toute manière. Blueen coupa ses propulseurs lorsqu'il arriva à la dernière marche. Il manqua de perdre l'équilibre mais Isiana réussit à le maintenir droit avant qu'il ne dévalle les cinquantes marches qu'ils venaient de monter et menant jusqu'en bas. Blueen pépia un remerciment à la Twi'lek. Ils se dirigèrent ensuite dans le couloir. Isïana regarda les chiffres et lettres inscrits sur les portes: pairs à droite et impairs à gauche. Elle compta ainsi à haute voix.

- 2-B ... 4-B ...
- Tiou, triliii piouuu.
- Je fais ce que je veux, petit droïde.
- Bipp! Tia ouuuu.
- Figure toi que si. Tu es un petit droïde. Voyons ... 8-B. Voilà, c'est là.
- Bippiouuu!
- Tsss! Mais ne me dis pas que tu vas te mettre à râler, comme même?

Le droïde ne répondit rien. Un grand sourire apparut sur les lèvres de la Twi'lek. Celles-ci étaient de couleur violette, Isïana ayant passée un rouge à lèvres - même si en l'occurance violet à lèvres auraient été plus adéquat - avant de partir. Elle les posa donc sur la petite "tête" arrondie et bleue du droïde. Si celui-ci avait été humain, il aurait certainement rougi. Le droïde accéléra soudainement et s'éloigna d'Isïana. Une mince marque violette, dessinant les lèvres de la Twi'lek, était apparue sur le sommet de Blueen. Isïana se mit à rire. Son droïde avait horreur qu'Isïana lui fasse cela. Cela le mettait mal à l'aise. Sensation plutôt étrange pour un droïde.

- Mais je rigolais!
- Bippiouuu! Trilii Bipp Tiouuu Iii Ouuuiouu iipp!
- Ce que tu peux être susceptible comme droïde, toi!

Isïana laissa Brueen râler dans son coin et sortit la clé de la poche. Elle l'inséra dans la serrure prévue à cet effet et la fit tourner deux fois de suite. La porte était déverouillée. La Twi'lek la poussa. La salle était plongée dans le noir. Grâce à la faible luminosité du couloir, Isïana put trouver l'interrupteur. La pièce s'illumina et une assez grande pièce apparut. Elle récupéra la clé et referma la porte. Elle y laissa la clé dessus. Elle fit rapidement le tour de la chambre: trois pièces se trouvaient dans la chambre qu'elle avait louée. La vraie pièce que l'on pouvait véritablement appellée chambre possédait un petit lit d'une place avec non loin une armoire, où elle pourrait ranger ses affaires, et une petite table de chevet où se trouvait une autre lampe, qui s'allumait indépendamment des autres car il semblait que le fait d'allumer l'entrée illuminait les deux autres pièces. Contrairement aux couloirs et escaliers, les chambres étaient éclairées par des lampes produisant une douce clarté blanche. Elle posa son sac sur le lit.

De son côté, Blueen avait trouvé un port électrique et s'y était branché pour pouvoir recharger sa batterie. Après autorisation de la Twi'lek, Blueen se déconnecta. Elle vérifia cependant qu'il était bien "endormi". Il lui avait une fois joué un sale tour en faisant semblant de s'éteindre. Isïana n'avait pas fait forcément attention à ce moment là, c'était il y a plus de dix ans, et était passée nue devant le droïde pour aller se laver. Celui-ci s'était amusé à holo-filmer ainsi la Twi'lek. Cependant, Blueen avait commis l'erreur de bouger. Isïana l'avait aussi tôt remarquer et l'avait désactivé manuellement. Blueen avait ensuite passé le jour suivant chez l'effaceur de mémoire droïde du coin. Depuis ce jour, Isïana faisait attention. Surtout qu'après dix ans sans remise à jour de son programme mémorielle, Blueen devait avoir un esprit assez espiègle.

Isïana, se mémorant ce lointain souvenir, ne put s'empêcher de rire. Ce droïde lui en avait fait voir de toutes les couleurs depuis qu'elle l'avait eu. Elle se dirigea vers la dernière pièce. Elle était très petite. Il s'agissait de la salle de bain. Une petite douche, dont les deux coins étaient contre le mur et les deux autres étaient cachés par des vitres épaisses qui ne laissaient passer que de simples ombres, se trouvait au fond de la pièce. Il s'agissait d'une douche hydrolique. Il y avait des produits liquides non loin. Quelle technologie archaïque! Isïana s'était trop habituée aux douches soniques semblait-il. Il y avait ensuite un robinet et encore à côté des toilettes. Une machine à laver autonome était également présente dans la pièce, en face de l'entrée. Elle nettoyait et repassait à la fois. Enfin une chose moderne ici! Elle ressortit et revint dans la pièce centrale. Il y avait là une grande table au centre avec une petite plante bleue dessus. Cette plante était prévue pour vivre renfermer. Elle ignorait de quelle planète elle pouvait bien venir, et même si elle était réellement naturelle. Enfin, une petite holotélévision se trouvait au fond de la pièce.

Elle se dirigea finalement dans sa chambre, puis vers le lit où elle avait déposé son sac. Elle l'ouvrit et y sortit ses affaires. Elle ne pensait pas qu'il y avait des caméras de surveillance. De toute façon, l'aspect de la cantina suggérait que c'était un endroit pour pouvoir se cacher et être discret, ainsi que tranquille. Le lieu idéal pour Isïana dans ces circonstances. Elle n'aurait pas pu mieux tomber! Elle tira ainsi de son sac ses vêtements qu'elle avait emmenée. Elle les rangea ensuite dans son armoire. Puis elle vérifia qu'il y avait bien tout son équipement. Il ne manquait rien: son comlink, son projecteur holographique, ses deux doses de bacta, son datapad - contenant le précieux bloc de donnée fournit par l'Amiral Kre'Fey - et enfin deux cartouches de Tibanna supplémentaire pour son blaster DL-44.

Elle se dirigea vers l'armoire et sortit une paire de sous-vêtements de couleur rose pâle. Elle prit ensuite une robe légère et fine, douce comme la soie, de la même couleur. Celle-ci partait juste un peu au niveau du cou et descendait jusqu'au sol. Elle prit également une paire de chaussure fine et prenant exactement la forme des pieds d'Isïana. Elle prit ainsi la direction de la salle de bain, ses vêtements propres à lla main. Elle les posa sur le bord du robinet, qui était bien évidemment sec. Elle enleva le holster, avec le blaster qui s'y trouvait, et le posa par terre. Elle fit de même pour enlever le poignard qu'elle avait callé sous sa jupe. Elle enleva ensuite cette dernière, ainsi que tous les vêtements qu'elle portait pour les mettre dans la machine à laver/repasser. Sauf bien évidemment son serre-tête Twi'lek. Elle fit quelques pas supplémentaires et entra sous la douche. Elle fit couler l'eau, qu'elle mit à température ambiente. Ainsi mouillée, elle prit un tube contenant du liquide pour nettoyer la peau et se l'étala sur tout le corps. Le contact de l'eau, voir même du produit, était comme même plus stimulant qu'un jet sonique.

Une vingtaine de minutes plus tard, la Twi'lek sortit de la douche. A vrai dire, deux lui auraient suffie. Mais c'était fou comme une bonne douche humide pouvait requinquer quelqu'un! Elle prit une serviette et s'essuya. Elle était comme neuve! Même si cette expression était plus appropriée aux droïdes qu'aux êtres organiques. Elle enfila ses nouveaux vêtements. Puis elle reprit son poignard et son blaster dans la main. Elle récupéra également son holster et son serre-tête. Elle repartit à nouveau pour sa chambre. Elle rangea ses deux derniers avec ses vêtements présents dans l'armoire et y sortit un petit foureau. Elle rangea son poignard dedans. Puis elle calla ses deux armes dans un petit à sac à main. Elle l'avait mis dans son grand sac avant de partir. Enfin, plus exactement, elle le laissait toujours à l'intérieur de son grand sac de voyage. Elle y mit ensuite son équipement, qui était encore rangé dans son grand sac de voyage, dans le sac à main. Celui-ci était de couleur noir. Elle le prit à la main et se dirigea en direction de la sortie. Pour l'instant, elle n'avait pas besoin de Blueen. Elle r'ouvrit la porte avec sa clé et sortit. Puis elle verrouilla la porte en reprenant la clé en duracier. Elle descendit les deux étages. Elle se mouvait avec grâce et aisance. A réfléchir, ce n'était pas vraiment le vêtement idéal pour sa mission. Elle s'en occuperai après. Seuls les commandos et les inconscients fonçaient directement dans l'action. Elle allait commencer par faire un tour de la ville. Après tout, n'avait-elle pas prévue initialement de prendre de bonnes vacances tranquille?

Elle arriva finalement en bas de la cantina, après avoir croisé un Faleen qui avait regardait la Twi'lek et sa robe avec envie et interêt. Isïana passa à côté de lui sans rien dire. Celui-ci continua son chemin. Elle traversa ensuite toute la cantina. Il y avait beaucoup moins de monde que lorsqu'elle était arrivée. Trois serveuses, toutes Twi'leks, parlaient entre elles le temps que quelqu'un commande une nouvelle boisson. La salle était désormais au trois quart vide: il n'y avait donc qu'une vingtaine de personnes. Les rares humanoïdes encore présents et ayant des gôuts pour les Twi'leks la regardèrent passés. Les Twi'leks vêtues de cette façon n'étaient pas une chose commune dans les cantinas. Mais personne ne l'interpella Isïana sauf la Devaronienne. Celle-ci lui demanda si elle souhaitait boire un verre. Mais Isïana lui répondit qu'elle le ferait à son retour. Elle sortit finalement dehors. La lumière solaire l'ébouissa complètement lorsqu'elle se retrouva à l'extérieur. C'était incroyable comment seulement une demi-heure passée dans un endroit renfermé pouvait ainsi modifier la sensibilité de l'oeil aux ondes lumineuses envoyées par une étoile. Mais il faisait cependant toujours aussi chaud. La Twi'lek partit en direction du centre-ville ...

Isïana arpentait les rues de la capitale. Des centaines de personnes et de nombreux airspeeder parcouraient les rues de la ville. Elle ne savait pas trop quoi faire, finalement. Elle vagabondait à travers la ville sans véritable objectif. Espérait-elle rencontrer quelqu'un qui l'ammènerai directement à son objectif. Elle soupira. Elle allait devoir arrêter de rêver le jour. Elle repéra un banc et s'y asseya. Elle regarda les passants parcourirent ainsi les rues. Elle s'était mis à l'ombre d'un arbre fruitier. Il faisait toujours moins chaud là que directement sous le soleil. Une personne l'interpella soudainement. Elle se trouvait derrière elle.



1 / 2 -> Il s'agit d'un Twi'lek qui trouve Isïana ravissante et tente de la charmer.
3 / 4 -> Un inconnu demande son chemin.
5 / 6 -> Isïana reconnaît un de ses anciens amis du tant où elle n'était que pilote. Elle lui propose de s'asseoir.

Le membre Isïana Nym a effectué l’action suivante : Hasard

1 fois
Résultats :
 

Isïana se retourna rapidement, surprise. La personne, un Arkanien, s'excusa de l'avoir fait peur. Isïana tenta de calmer son rythme de cardiaque. L'Arkanien commença à lui parler.

- Bonjour. Désolé. Je suis perdu. Vous savez où je peux trouver une borne d'information?
- Eh bien ... non je ne crois pas. A vrai dire je ne suis arrivé ici qu'il y a quelques minutes. Je suis aussi perdue que vous, je pense.
- Dans ce cas, trouvons la ensemble.
- C'est à dire que ...
- Mais si, j'insiste!

Isïana sentit la pointe d'un objet métallique collée entre son dos. Celui-ci lui murmurra qu'il vallait mieux qu'elle accepte. Dans la situation actuelle, la Twi'lek ne voyait pas trop ce qu'elle aurait pû faire d'autre. Elle se retourna légèrement et vit bien un blaster pointait vers elle.

- Dans ce cas, je ne peux qu'accepter.
- Vous m'en voyez ravi! Et pas de geste brusque ou quoique soit d'autre, murmurra-t-il à l'oreille d'Isïana. Soyez naturel.

Ce qu'elle fit. L'Arkanien rangea son blaster pour ne pas attirer l'attention. Il l'avait rangé dans une poche mais avaient mis sa main avec. Il la fit diriger en direction d'une petite rue étroite. Puis un chemin parallèle. Comme il n'y avait là presque personne, l'Arkanien re-sortit son arme de sa poche qu'il pointa une nouvelle fois en direction d'Isïana.

- Allez hop! En avance. Tout droit et on est arrivé.

Isïana et l'Arkanien arrivèrent finalement devant une sorte de grand hangar. L'Arkanien frappa à la porte. Celle-ci s'ouvrit. Isïana reconnut l'enblème d'un drapeau des "Scélérats". Elle s'était donc fait reperée?



1 / 2 -> Les pirates reconnaissent l'Arkanien et Isïana. Ils sourient.
3 / 4 / 5 / 6 -> Cela n'a en faîtes rien à voir avec le fait qu'Isïana appartienne à la Nouvelle République, s'ils le sachent vraiment.

Le membre Isïana Nym a effectué l’action suivante : Hasard

1 fois
Résultats :
 

La situation n'était pas tout à fait hors de contrôle pour l'instant.

- Alors Arkos? Tu nous l'a ramené? demanda un humain.
- Oui. Et c'est une femelle Twi'lek! répondit l'Arkanien.
- Ah ouais! Super! s'exclama une Twi'lek comme put le constater Isïana. Tu me dois 50 crédits, Klark.
- Eh merde! Je parie plus avec toi Nyu'liaa! s'exclama le deuxième humain présent.

Cela fit rire la Twi'lek. Outre les deux humains, la Twi'lek et l'Arkanien: deux autres pirates étaient visibles. Elle remarqua une Bothane et une humaine. Ils y avaient à la fois autant de filles que de garçons. Plutôt bien équilibré et pas machiste pour des pirates. Les cinq pirates se regroupèrent devant Isïana. Arkos, comme s'appelait ainsi l'Arkanien, ferma la porte métallique. Le hangar était éclairé par des vitres semi-opaques et des lampes situées au plafond, à plusieurs mètres de hauteur. Puis Arkos rangea son arme et rejoignit ses cinq camarades puis déclara à Isïana

- Bienvenue dans le repère des "Scélérats" de Ralltiir.

Isïana n'y comprenait plus rien. Ils la prennait pour quelqu'un d'autre? Elle fit comme ce qu'elle était sensée être: une brillante pilote à son compte.

- C'est donc vous les "Scélérats"! Quel honneur.
- Ne soyez pas modeste, on a vu votre prouesse là-haut!
- Ce que veut dire Nyu'liaa, c'est qu'un des cargos que vous avez protégez étaient pilotés par un de nos hommes. C'est d'ailleurs lui qui a volé l'appareil appartenant aux "Pirates bleus".
- Pirates Bleus?
- C'est le nom d'un gang opposant. Depuis qu'on a pris de l'importance, ils tentent de piquer nos ressources. On ne sait pas comment ils ont réussis à savoir que ce cargo nous appartenait. Heuresement que vous étiez là. C'est pourquoi, au nom du groupe, je vous propose de nous rejoindre. Et ce n'est pas accordé à n'importe qui, vous savez!

Isïana resta bouche bée. Si on lui avait dit qu'elle se ferait embauchée par les personnes qu'elle devait éliminer, elle ne l'aurait pas cru. Mais c'était un bon moyen de s'y infiltrer.

- C'est une bonne proposition. Je pense que je vais accepter.
- Super!. Je suis sûre que l'on va bien s'entendre toutes les deux.
- Bon, on va parler des détails maintenant. Suis-moi.

Arkos l'emmena à une table et la fit s'asseoir. Les cinq autres pirates s'assirent à côté.

Les six pirates fixaient Isïana. Celle-ci avait posé son sac par terre, sur le sol en durabéton du hangar.

- Tout d'abord quel est ton nom?
- Layaa'ni.
- Quel joli nom!
- Nyu'liaa! Ferme-là! Tu auras tout le temps de faire plus ample connaissance plus tard. s'exclama la Bothane.

Cette remarque vexa la Twi'lek qui n'ouvrit plus la bouche. Celle-ci possédait une peau bleu océan et était assez mignone. Il semblait qu'Arkos était le chef de groupe car c'est lui qui posait toutes les questions. A vrai dire, les cinq autres pirates présents autour de la table servaient uniquement de spectateur.

- Bref... Layaa'ni, tu es à ton compte?
- Disons que ... c'était plus ou moins le cas, oui.
- Ok. Tu es douée en quoi? Mis à part le pilotage.
- Je me débrouille pas trop mal avec un blaster. Sinon je suis douée pour la stratégie.
- Je pense que c'était plutôt avec moi, qu'elle va bien s'entendre ... Layaa'ni, déclara l'humaine.
- Non, c'est moi qui l'est dite en première!
- Mais calmez vous, bon sang!
- Layaa'ni, fais pas attention à elles. Bon, sinon c'est parfait ça!
- Contente que cela vous plaise.
- Parlons de ce qui nous interesse vraiment. Tu sais comment on fonctionne?
- Tout ce que je sais, c'est que vous attaquez des mondes dans le Noyau et les Colonies pour piller et effrayer.
- Cela, c'est la face visible. Mais pour l'instant, on ne peut pas t'en dire plus. Il faudrait que l'on te fasse pleinement confiance pour cela.
- A vrai dire, je m'en doutais. Il faut que je fasse quoi?
- Eh bien, on avait pour mission d'attaquer un petit convoi civil passant non loin d'Esseles. D'après nos infos, il s'agit d'un transport moyen Gallofree. Il est escorté de dix chasseurs Rapières. Ils ne sont pas sensés être trop dangereux. C'est pour ça que nous six devions s'en charger. Tu sais piloter un Toscan?
- Un 8-Q?
- En effet.
- Oui, aucun problème.
- Parfait. Surtout qu'on va devoir bientôt y aller. Tu as quelque chose de prévue?
- Eh bien. J'ai mon astromec qui m'attends. Et changer de tenue peut-être?

Isïana désigna sa pâle et rose robe. Nyu'liaa se mit à rire. Les autres pirates sourirent.

- En effet. Nyu'liaa va vous ramenez.
- Tu habites où ma jolie?
- Je venais juste d'emmenager dans une cantina.
- Tu n'as qu'à y rester encore un peu. Cela n'attireras pas trop l'attention si tu disparaîs comme ça.
- Je suis du même avis.

Puis les pirates se levèrent. Isïana fit de même et récupéra son sac. Ils se remirent à leur occupation et Nyu'liaa ouvrit la porte métallique. Puis les deux Twi'leks sortirent dehors. Elles empruntèrent le trajet retour et après une vingtaine de minutes de marche, elles arrivèrent devant la cantina. Il n'y avait presque personne désormais. La Devaronienne demanda à Isïana si elle allait boire un verre, finalement. Mais celle-ci lui répondit qu'elle avait quelque chose à faire avant, d'où la présence de son "amie". Elles montèrent les escaliers. Arrivées en haut, Isïana sortit la clé de son sac. Elle ouvrit la porte. Blueen "dormait" toujours. Elle se dirigea vers sa chambre. Nyu'liaa entra à son tour. Elle regarda dans toutes les directions et suivit Isïana.

- Joli chez toi.
- Contente que ça te plaise.

Isïana avait posé son sac sur son lit et ouvert l'armoire. Elle tira des vêtements légers noirs. Elle demanda à Nyu'liaa de bien vouloir sortir. Ce qu'elle fit en haussant les épaules. Isïana enleva sa robe et enfila son pantalon et un léger débardeur noir. Isïana réveilla Blueen. Celui-ci vit la nouvelle arrivante et pépia d'interrogation. La Twi'lek lui répondit qu'il lui expliquerait plus tard. Mais elle en avait pour un petit moment. Blueen ne chercha pas à en savoir plus et se rendormit aussitôt. Puis les deux Twi'leks sortirent à nouveau. Isïana avait pris son blaster qu'elle avait rangé dans une poche. Elles prirent non pas la direction du hangar des "Scélérats mais de l'astroport...