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 [Validé] Xëlros Twilightblast

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Xëlros Twilightblast
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Xëlros Twilightblast


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MessageSujet: [Validé] Xëlros Twilightblast    [Validé] Xëlros Twilightblast  Icon_minitimeSam 9 Nov - 14:08

Nom: Xëlros Twilightblast

Race: Cathar

Âge: 53 ans

Affiliation: République

Classe: Moine Jal-Shey

Métier: Directeur d'une agence de renseignement indépendante servant les intérêts de la République.

Équipement :

Armes : Gantelet droit possédant une vibrolame rétractable. Gantelet gauche d’avant-bras pouvant activer un bouclier pouvant bloquer les lames ainsi que le tire des lasers de poche.

Armures : fidèle à la tradition Shal-Shey, l’armure de Xëlros est une œuvre d’art en soi. Adapté spécialement pour sa condition de Cathar, l’étrange casque qu’il porte est un amplificateur d’onde cérébrale et son armure en général est constituée de manière à lui accorder une grande liberté de mouvement. Portant une longue cape violette ainsi qu’une armure dorée, son armure n’a qu’un seul but, impressionner ceux qui l’observent.

Description physique : Mesurant plus de 7 pieds 8, Xëlros Twilightblast est définitivement une figure particulièrement impressionnante. Possédant un pelage d’un blond tirant sur le gris, ce même pelage est un agencement plus que parfait pour ces iris de Cathar d’un vert émeraude. Xëlros est un Cathar très bien entraîné pour son âge avancé, il entreprend chaque jour une série d’entrainement de moine de l’ordre Jal-Shey, ordre auquel il appartenait avant l’exécution de l’ordre 66. Bien que l’ordre Jal-Shay se concentre davantage sur le bien-être de l’âme, Xëlros exécute les séances de méditation tout en entraînant chacun de ces mouvements dans l’art de combat de l’Echaini.

Description psychologique : L’esprit de Xëlros en apparence froid et calculateur n’est qu’une façade dissimulant les ténèbres qui existe en lui. Lorsque l’ordre 66 fût donné, l’empereur Palpatine ne se contenta pas uniquement de pourchasser les Jedi, mais bien d’éliminer tous les utilisateurs de la force pouvant un tant soit peu lui nuire. Les Jal-Shay, des moines à la recherche de connaissance sur la force, la vie et visant à la stabilité galactique, représentaient donc un danger probable. Lorsque les clones débarquèrent massivement dans l’enceinte du bâtiment Jal-Shay, ils y retrouvèrent les coordonnées de tous leurs membres et une grande chasse fût exécutée. La femme de Xëlros ainsi que sa fille furent parties des victimes. Depuis ce jour, l’esprit troublé de Xëlros a développé une haine particulière envers l’institution de l’empire et les Sith de manières globales.

Ne croyant moins en la démocratie, qu’en la nécessité de détruire les vestiges de l’empire, Xëlros est un moine fanatique qui toute son existence à tenter de nuire à l’empire. Son plus grand accomplissement fut la découverte du codex impérial indiquant les agents impériaux qui étaient toujours en mission à la mort de l’empereur. Cette découverte lui permit d’être propulsé à l’avant-scène de la section renseignement de la République et d’y laisser sa marque. Le bien et le mal apparaissent comme étant relatifs dans l’esprit de Xëlros, seule la défense de la République lui parait comme être un enjeu important, qu’une action soit bien ou mal, elle doit être logiquement justifiée par la défense de la République. Son esprit de moine Jal-Shay, toutefois, le forme à la négociation et à la retenue, il tentera davantage d’utiliser une solution pacifique plutôt que de recourir aux extrémités, il est évidant que s’il n’appartenait pas à cet ordre, il serait globalement un dangereux psychopathe souffrant d’un trouble obsessionnel compulsif. L’idéologie de Xëlros le rend toutefois particulièrement efficace, peut-être trop diront certains, néanmoins, il lui est impossible d’entretenir des relations sociales sur une base régulière sans qu’une relation ne lui paraisse d’une quelconque utilité pour la préservation de la République.

Il est évident que le meurtre de sa femme et de sa fille a produit en lui une stigmatisation de la partie émotive de son être, la douleur chronique qu’il ressent et la compassion générale à laquelle il s’identifiera seront, toujours en règle générale, par rapport à lui-même. Il n’éprouvera que très peu de compassion envers autrui, à moins qu’il soit dans la possibilité de s’identifier à cette même personne. Ce manque de compassion, cette distinction particulière, est justement ce qui lui permettra une efficacité peu atteinte dans le domaine des renseignements. Il n’hésitera pas une seule seconde à ordonner l’exécution d’une famille, si celle-ci possède un quelconque membre pouvant affecter l’avenir de la République. Bien qu’ironique, son mode de pensée est justifié par le fait qu’il sert une cause plus juste et plus grande que lui-même. L’idée globale de la République lui permet de justifier tous les maux dont il est la cause parce que celle-ci défend des valeurs telles que la justice, l’égalité et globalement le bien. Les limites de Xëlros seront toujours celles que la République lui fixera… Toutefois, depuis un an, il est à la tête d’une agence ne répondant pas directement à la République… mais bien uniquement à lui-même. Chacune de ses actions est motivée par la défense de la République… La faim justifiant les moyens, ce dangereux Cathar possède malheureusement un appétit insatiable.


Biographie
8 ans plus tôt…

D’un puissant coup de pied, le Cathar aux muscles surdéveloppés, frappa en plein torse un agent impérial ligoté à un siège improvisé. L’agent impérial fût projeté dos au sol, dans un léger cri de stupeur, il tenta d’éviter la douleur liée à la chute, mais il en fût incapable. Le Cathar observait l’agent impérial du nom de Krel Borik se débattre du mieux qu’il le pouvait en travers de ses liens. Le laissant sur le sol, l’impressionnant Cathar quitta la pièce et passa dans une pièce adjacente à celle-ci. Croisant ses mains dans le dos, il observait par le vitrail teinté les prouesses de l’espion humain. Se retournant la tête vers l’un des soldats sous son commandement, il ne put s’empêcher de commenter ce qu’il observait.

« Impressionnant, n’est-ce pas, dit-il d’un ton admiratif, les agents impériaux sont les meilleurs qui existent à travers la galaxie. Même après des heures de tortures, ce Bothan refuse de craquer… Bien sûr, bien sûr, nous n’avons pas encore utilisé le sérum de vérité, je préfère utiliser les bonnes vieilles méthodes. Le sérum a cette fâcheuse habitude de meurtrir ceux à qui nous leur injectons. »

Le visage des soldats de l’alliance semblait particulièrement dubitatif. Ceux-ci ne comprenaient pas précisément le rôle exact de leur mission, tout ce qu’ils savaient, c’est qu’ils devaient protéger et réaliser les moindres désirs de Xëlros Twilightblast. Les paroles qu’il venait de prononcer semblaient toutefois déranger la moralité des soldats, en effet, la torture n’était pas une valeur profonde de l’Alliance Rebel. Xëlros quant à lui se contenta de passer une main griffue à travers sa longue crinière. Il y a plusieurs années, alors que les utilisateurs de la force étaient monnaie courante, Xëlros aurait pensé la même chose, car son ordre le lui aurait interdit, mais à présent, l’ordre des Jal Shey était pratiquement éteint et tout cela était la faute du défunt Empereur Palpatine ainsi que son ordre 66 visant l’extermination des Jedi et des autres utilisateurs de la force.

« Peut-être cela vous choque’il, dit-il enfin d’un grognement sonore, mais la faim justifie les moyens mes chères amies. Si vous étiez prisonnier de l’empire, la torture vous semblerait davantage maléfique. Croyez-moi, mes méthodes peu conventionnelles ont toujours été dans le but d’aider la République, même lorsque celle-ci a laissé place à l’Empire galactique. »

Le cathar recula quelque peu du vitrail, même après autant d’années il se sentait obligé de justifier ses actions. Le moine ferma les yeux, lentement il se remémora l’entraînement qu’il avait eu ainsi que l’art Jal Shey qu’il avait lui-même perfectionné à sa manière, développant davantage le talent physique à travers les méditations exhaustives que son ordre ne prodiguait pas suffisamment. Lorsque la grande purge des utilisateurs eut lieu, c’est les techniques physiques qui lui permirent de survivre à travers les ruelles de Coruscant et lorsque l’ordre 66 fût achevé, c’est ses talents de négociateur qui lui permirent de mettre sur pied un réseau d’informateurs au sein du nouvel Empire galactique.

Le cathar éprouvait toujours une rancune indomptable face à l’Empire, cette institution qui avait usurpé les bienfaits de la République, cette institution xénophobe qui n’hésitait pas à déposséder de ses biens toute race qui n’était pas humaine. Les agents de l’Empire étaient, eux aussi, tous sans exception d’implacables idéologues croyant au bienfait d’une autorité centralisé, d’une autorité répressive n’ayant aucunement le besoin de justifier ses actes. Xëlros avait accueilli la mort de l’empereur avec une joie débordante et il avait participé activement au démantèlement de l’Empire dans les mondes du noyau à l’aide de son réseau d’informateur et de combattant pour la liberté. Alors que les héros de l’alliance célébraient leur victoire sur Endor, Xëlros lui n’avait connu aucun repos, examinant les reliques de l’étoile de la mort, il avait découvert l’existence d’un codex informatique, une liste exhaustive des agents de l’Empire infiltrés à travers l’Alliance Rebel.  

Cet officier de l’Empire qu’il avait capturé, cet agent impérial était la clef menant au codex informatique et Xëlros était déterminé à le retrouver. Si il parvenait à retrouver le codex, il serait en mesure d’identifier les impériaux encore en activité ainsi que retracer les investissements bancaires de l’Empire. C’était un filon qui devait être creusé, et si la simple pioche n’était point efficace, il utiliserait volontiers la dynamite afin d’en récolter toutes les pépites. Le visage serein, le cathar cligna des yeux en observant l’agent impérial se défaire de ses liens, d’un grognement bestial, il se craqua les doigts et il repartit vers la pièce où se trouvait l’agent impérial.

À sa grande surprise, l’agent était déjà debout récupérant, siège en main, il tenta de frapper le cathar d’un coup à la tête. Avant qu’il y parvienne, toutefois, Xëlros leva le bras droit devant lui et bloqua le coup grâce à la protection métallique de ses avants bras, le vieux siège métallique se fracassa alors sur son armure, puis de sa main gauche il empoigna l’agent impérial par la gorge et il émit un puissant grognement de colère. L’agent impérial tenta de se défendre, mais ses pieds valsait à travers le vide, sans armes, il ne pouvait rien faire. Lorsque l’agent se calma, il le relâcha et lui ordonna de s’assoir sur le nouveau siège que les soldats venaient d’apporter. Le cathar croisa les bras avec fermeté, dévisageant l’agent impérial, ils se fixèrent un long moment dans les yeux, puis finalement l’agent impérial se mit à parler.

« Mais qu’est-ce que vous voulez à la fin! Demanda-t-il avec impatience. Depuis que je suis ici, vous ne m’avez aucunement posé des questions, vous ne m’avez qu’affamé, assoiffé et torturé! »

« Nous voulons tous la même chose, répondit le Cathar sans impatience, nous voulons survivre à un univers plongé dans le plus grand chaos. La question est de savoir, agent Borik, si vous désirez survivre au déclin de votre précieux Empire. L’empereur est mort, les mondes du noyau ont été sécurisés et les Sith, pour peu que nous sachions, ont été éliminés. L’Alliance rebelle a gagné, l’Empire a perdu, et dès à présent, nous travaillons à la reconstruction d’une Nouvelle République. Ce que vous avez subi lors des dernières semaines n’est que le prologue de ce que vous subirez si vous n’avez aucune information pertinente à nous transmettre. »

« Et qu’est-ce que j’y gagnerais, demanda l’agent Borik avec une soudaine curiosité, qu’est-ce que je gagnerais en vous donnant des informations pertinentes? »

Le moine se retourna vers le vitrail, faisant dos à l’agent impérial. Il ferma un instant les yeux, plongeant dans une légère méditation afin de se recentrer sur les actions qu’ils allaient entreprendre. D’un geste élégant, il empoigna le comlink accroché sur son épaulette et il dit aux soldats «Emmenez-les, je vous pris ». Le visage impassible, son esprit était toutefois profondément troublé. Les actions qu’ils avaient toujours entreprises jusqu’à présent avaient toujours été en accord avec le code de son ordre, toutefois, ses activités dans la clandestinité au service de l’Alliance l’amenaient depuis quelques années à accomplir des actions plus ou moins drastiques, toujours dans le but de ressusciter le rêve d’une Nouvelle République. « Un mal, pour un plus grand bien. » Murmura-t-il pour lui-même.

Finalement, les soldats amenèrent une femme humaine et un enfant âgé d’environ dix ans. Les traits de l’enfant étaient familiers avec celui de l’agent Borik, eux ne comprenaient pas ce qui se passait, mais à la vue de Borik, ils eurent une étincelle d’espoir dans les yeux. Borik quant à lui ne semblait pas partager la joie des deux autres individus, le visage dur, il tentait de ne laisser transparaître aucune émotion, peut-être tentait-il, une dernière fois, de nier la situation dans laquelle il se trouvait.

« Agent Borik, prononça le cathar tout en roucoulant, vous reconnaissez surement votre fils et votre femme, n’est-ce pas? Vous pouvez vous réjouir, nous avons découvert leur existence il y a, à peine deux jours. Les virements que vous avez faits via diverses institutions étaient très astucieux, toutefois, il est de mon mandat d’avoir une équipe capable de déchiffrer la matrice financière d’un agent impérial. Faites-les sortir, soldats. »

Il attendit que la femme et l’enfant soient conduits hors de la pièce, puis le moine décida de s’assoir à son tour en face de l’agent impérial. Celui-ci le regardait avec une haine certaine dans les yeux, une haine ainsi qu’une peur profonde. Le moine était doué du don d’empathie, ressentant à travers la force les émotions de ceux qui étaient près de lui. Il ressentait en ce moment même toute la détresse de l’agent, toute l’hésitation qui parcourait son esprit entre l’honneur, le devoir et l’amour de sa famille. D’un geste de main, il fit transporter un cahier holographique par les soldats jusqu’à la table où se retrouvait l’agent impérial, puis il le fixa intensément de ses yeux d’un vert émeraude.

«Je connais ce sentiment, se contenta de dire le Cathar, je compatis avec le choix que vous devez faire. Je suis de ceux qui, personnellement, seraient prêts à détruire la galaxie entière si cela me permettait de ramener à la vie ma défunte famille. Comprenez bien que maintenant, cette même famille se retrouve à travers l’Alliance Rebel et que je ferais ce qui doit être fait pour obtenir ce que je veux. Vous avez ce que je veux, Borik, vous savez où se trouve le codex. Vous étiez responsable de sa sécurité et vous avez fui l’étoile de la mort avant que celle-ci n’explose afin de le mettre en lieu sûr. Nous savons tout cela, nous avions des agents infiltrés qui se sont chargés de récupérer ce type d’information. Ce que nous ignorons, toutefois, c’est ce qu’il en est advenu. Vous pouvez collaborer et en échange vous et votre famille aurez un sauf-conduit vers une planète de votre choix, avec suffisamment de crédit pour être à l’aise le reste de vos jours. Vous nous dîtes ce qui est advenue du codex, et lorsque nous l’aurons retrouvé, nous vous laissons partir. »

« Le codex, balbutia l’agent, se trouve sur Bastion, aucun autre agent impérial ne sait qu’il s’y trouve. Il est dans une capsule verrouillée que vous ne réussirez jamais à décoder même si vous le récupérez… »

Le cathar eût finalement un sourire de satisfaction puis il sortit de la pièce. Gesticulant rapidement, il contacta ses agents afin de lancer une mission secrète sur Bastion, le codex allait finalement être sien.

1 ans plus tôt…

« Xëlros Twilightblast dit une voix sévère, la Nouvelle République ne cautionne plus vos méthodes, peu importe les résultats obtenus. Vous avez très certainement aidé à la construction de la Nouvelle République, toutefois, vos méthodes ainsi que vos services ne sont plus requis. Cette République partira sur des bases démocratiques nouvelles, qui n’engageront aucun contre-parti aussi occulte que la vôtre.

Le Cathar réécouta de nouveau le message que lui avait envoyé son agent de liaison au sein de la République, il n’en croyait pas ses oreilles, comment pouvait-il être laissé de côté après tant d’années de loyauté et de dévouement. Le visage renfrogné, il passa une main griffue à travers sa crinière et maugréa quelques jurons en grognant férocement pour lui-même. Désactivant les écouteurs avec lesquels il avait écouté le triste message, le vieux moine désabusé regarda avec amertume la boisson qui se trouvait devant lui. En était-il véritablement au stade le plus cliché du monde? Celui auquel il devait boire jusqu’à l’intoxication puis finalement se rendre le lendemain chez son ex-employeur et lui déclarer que son travail était sa seule occupation, que son existence y était dévouée. Le vieil extraterrestre se mit à rire seul, ce serait en effet particulièrement difficile de s’intoxiquer avec une boisson sans alcool.

Le Cathar n’avait d’ailleurs jamais bu de cet étrange élixir et jamais il n’en avait apprécié non plus les effluves qui s’en émanaient. Le moine Jal-Shey n’avait jamais trahi son serment, il purifiait son âme chaque jour et évitaient de consommer des « boissons de luxures ». Les clichés n’étaient définitivement pas pour lui, de l’autre côté du bar, toutefois, un Twil’ek semblait noyer le mal qui le rongeait à travers des flots continus d’une substance alcoolisée. Ne pouvant plus supporter une seconde de plus le brouhaha et la cacophonie de l’endroit dans lequel il se trouvait, Xëlros se leva subitement et il sortit sur le toit aménagé du bar. Coruscant, la magnifique cité des lumières lui offrait une vision urbaine des plus magnifiques sous le levé d’un ciel étoilé qu’il pouvait regarder grâce aux filtres antipollution disséminés un peu partout sur la planète. Ceux-ci avaient la particularité d’absorber les agents polluants et les transformer en oxygène d’une pureté difficilement égalable par d’autres planètes.

S’avançant jusqu’au bout du toit, il observait les nombreuses navettes défiler à travers les couloirs de navigation et il se demanda combien d’entre eux pilotait encore leur navette manuellement. Le vieux Cathar était de cette école de pensée croyant qu’il était préférable de naviguer manuellement plutôt que laisser le conducteur automatique prendre en charge toute forme de navigation. Perdu dans ses propres pensées, il n’aperçut pas l’humain armé d’un voluptueux cigare s’approcher de lui. Lorsque celui-ci alluma son objet de vice, il se retourna la tête et il aperçut finalement le nouveau venu.

« Votre réputation vous précède, s’exclama le nouveau venu entre deux bouffés de cigare, la découverte du codex impérial a permis à de nombreux agents républicains qui allaient être assassinés d’éviter le pire. Bien que le gouvernement central se distance de vos actions, de votre efficacité, il existe plusieurs groupuscules admirant votre travail. »

« Qui êtes-vous, se contenta de demander le Cathar d’un grognement inquisiteur, il n’existe que très peu de personnes qui sont au courant de l’existence du codex impérial. »

«Mon nom n’a aucune importance, répliqua l’homme d’un rire cynique, nous vivons à une époque où les noms représentent un danger à prononcer. Nous avons tenté de vous contacter depuis de nombreuses années, mais alors que vous étiez en poste, il semblait impossible de vous approcher. Encore aujourd’hui, nous avons dû dépenser une fortune pour obtenir votre position… Sachez que maintenant que vous n’avez plus l’immunité de la République, votre tête a été mise à prix par certains sénateurs aux motifs très diversifiés. »

« Ainsi donc, vous désirez collecter une prime? Demanda le Cathar d’un ton serein. Vous êtes libre de tenter votre chance, mais si vous échouez, ce sera un échec définitif. »

«Une prime? S’exclama l’humain sur le ton de la surprise, bien sûr que non! Ou du moins, l’unique prime que je toucherais est celle qui me sera donnée suite à ma réussite à vous transmettre ce message. »

Le Cathar attrapa la boîte d’hologramme que lui tendait l’homme et il se le fît jouer afin de satisfaire sa grande curiosité. Un homme barbu qu’il ne connaissait que trop bien apparu, puis d’une voix solennelle débuta son message.

« Xëlros, la République vous est redevable, elle le sera toujours. En ces temps troubles, nous avons toutefois toujours besoins de vos services. L’autorité politique ne peut toutefois pas permettre vos secteurs d’activités. Par le passé, vous avez exposé quelques scandales concernant certains politiciens bien en vue et maintenant, alors qu’ils sont au pouvoir, ils ont saboté l’utilité de votre rôle. Il existe, toutefois, un regroupement de sénateur, de corporation et de partisans non divulgués qui sont prêts à vous financer afin que vous repreniez du service, la seule condition à cette offre soit que vos actions profitent à la République, nous vous donnerons carte blanche pour le reste. Joignez-vous à nous, dans l’ombre nous servirons la République. »

Le Cathar eût un sourire de satisfaction, le moine pouvait encore être utile à la République.
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